Ce document présente le résultat d'une surveillance des publications ayant trait au "COVID" (le ou la COVID-19, ou Sars-CoV2). Les informations sont classées par thèmes et sourcées, essentiellement d'origine médicale ou scientifique. Toute contribution est bienvenue.
Le COVID est une maladie systémique, très nettement plus dangereuse que la grippe, qui se transmet par l'air. Avec une vitesse de propagation trois fois supérieure à celle de la rougeole, c'est probablement la maladie la plus "rapide" au monde. Même une infection en apparence bénigne peut causer des séquelles de long terme (cardiaques, vasculaires, cérébrales, 64 risques différents possibles) et ce risque augmente à chaque infection. Le virus ne devient pas moins virulent avec le temps, il semble même devenir plus dangereux et plus contagieux. Il est possible de s'en protéger et d'en limiter la propagation en renouvelant et en filtrant l'air des lieux partagés, en portant des masques FFP2 ou équivalent. Son risque mortel est significativement diminué par les vaccins disponibles, mais ces vaccins ne sont pas disponibles pour tous.tes. Laissé hors de contrôle, même avec une campagne vaccinale efficace, il cause une pandémie occasionnant des centaines de milliers de morts, une surcharge des systèmes de santé, et des centaines de milliers de personnes souffrant de séquelles débilitantes durables. Seule une démarche de prévention collective semble pouvoir régler le problème.
[sources détaillées à retrouver dans les chapitres en dessous]
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«La contagiosité des aérosols de SRAS-CoV-2 exhalés est suffisante pour transmettre le covid-19 en quelques minutes» «Ce temps peut être aussi court que 6 min lorsqu'un individu hautement infectieux pénètre dans la pièce ou seulement 1 min si la personne infectée a déjà été dans la pièce suffisamment longtemps pour que la concentration de virus dans l'air atteigne la saturation.»
Le COVID (variant Omicron) est la maladie à la vitesse de propagation la plus rapide connue de l'homme à cause d'un taux de reproduction très élevé (R=5, celui de la Rougeole est de R=15) et d'un temps de génération très court (<5j, celui de la rougeole 15j).
Source https://twitter.com/JPWeiland/status/1473848483593728006
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Le COVID (tous variants, tous statuts vaccinaux) a un taux de léthalité directe de 8 à 9% supérieur à celui de la grippe. Ce taux de léthalité directe ne prend pas en compte les effets secondaires, qui sont nombreux et fréquents (cf. plus bas)Source https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(23)00684-9/fulltext#%20
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Les excès de décès "de cause naturelle" observés aux USA seraient en grande partie liés au COVID. Une nouvelle étude fournit des données les plus convaincantes à ce jour pour suggérer que les taux de mortalité excédentaires dus à des maladies chroniques et à d'autres causes naturelles sont en fait dus aux infections par COVID-19.
Accidents vasculaires cérébraux, crises cardiaques, morts subites : L'Amérique comprend-elle les risques à long terme liés à l'infection par le COVID ?
Les survivants d'une forme grave de COVID-19 ont deux fois et demie plus de risques de mourir dans l'année qui suit la maladie que les personnes qui n'ont jamais été infectées. Il convient de noter que près de 80 % des décès en aval n'étaient pas dus à des complications typiques du COVID, telles qu'une détresse respiratoire aiguë ou des causes cardiaques.
https://www.frontiersin.org/journals/medicine/articles/10.3389/fmed.2021.778434/full
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Sur 94 indices de santé sélectionnés par le CDC, le COVID en affecte 64 (contre 6 pour la grippe). Tous les systèmes d'organes ont plus de chance d'être affectés par le COVID que par la grippe (à l'exception du système pulmonaire, plus affecté par la grippe). Tous risques d'effets délétères sur la santé confondus, le COVID est 45% plus à même d'affecter votre santé que la grippe.Source https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(23)00684-9/fulltext#%20
Le virus persiste pendant très longtemps dans de multiples organes, et cette persistence semble être corrélée aux symptômes du COVID long
Une étude qui prouve que le COVID-19 est beaucoup plus nocif et mortel que la grippe. Dr. Al-Aly a écrit: «Nous avons observé des risques plus élevés de décès, d’utilisation des soins de santé et d'atteinte dans la plupart des systèmes d’organes dans la COVID-19 que dans la grippe. Cela était évident pour les variants pré-Delta, Delta et l'Omicron. Et aussi évident chez les sujets vaccinés et non vaccinés. Le COVID-19 reste une menace beaucoup plus grave pour la santé humaine que la grippe. » Il a ajouté que les résultats de l'étude soulignent que «COVID-19 est vraiment une maladie multisystémique et que la grippe est plutôt un virus respiratoire.
Source: https://www.wsws.org/en/articles/2023/12/18/covi-d18.html
"Le COVID long, tel qu'il est actuellement défini par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et d'autres autorités, est un état symptomatique qui affecte environ 10 à 30 % des patients non hospitalisés après une seule infection. Cependant, le COVID-19 peut également provoquer des lésions organiques chez des personnes ne présentant pas de symptômes, qui ne relèveraient pas de la définition actuelle du COVID long. Ces lésions organiques, qu'elles soient symptomatiques ou non, peuvent avoir diverses conséquences sur la santé, telles que des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux. Compte tenu de ces observations, il est nécessaire soit d'élargir la définition du COVID long pour y inclure les lésions organiques, soit de reconnaître les lésions organiques induites par le COVID-19 comme une affection distincte affectant de nombreuses personnes symptomatiques et asymptomatiques après des infections par le COVID-19. Il est important de tenir compte du fait que de nombreux effets néfastes connus sur la santé, y compris les maladies cardiaques et les cancers, peuvent être asymptomatiques jusqu'à ce que les seuils de nocivité soient atteints. Les tests permettent d'identifier beaucoup plus d'affections que celles qui sont reconnues par les symptômes déclarés. Il est donc important de reconnaître de la même manière que si les symptômes de Long COVID sont associés à des lésions d'organes, de nombreuses personnes présentent des lésions d'organes sans manifester de symptômes reconnus et d'inclure ces dommages dans la caractérisation de COVID-19 et dans le suivi des personnes après des infections par COVID-19."
https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/mr-2024-0030/html
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Le COVID a des effets plus importants sur la santé dans la phase post-aigüe que dans la phase aigüe, comme c'est d'ailleur le cas de la grippe.Source https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(23)00684-9/fulltext#%20
Dans une interview, des chercheurs spécialistes du COVID disent qu'ils continuent à se masquer surtout par crainte du COVID long
Le virus persiste pendant très longtemps dans de multiples organes, et cette persistence semble être corrélée aux symptômes du COVID long
Des scientifiques de l'institut Pasteur démontrent la persistance virale du SARS-CoV-2, vivant, dans l'organisme jusqu'à 18 mois après l'infection
Des statistiques sur la population Canadienne révèlent que le pourcentage d'adultes présentant des symptômes à long terme augmente avec le nombre d'infections à la COVID-19 (15% pour une infection, 35 à 40% pour 3 infections) Près de la moitié des adultes canadiens ayant déclaré ressentir encore des symptômes à long terme de la COVID-19 ont aussi déclaré n’avoir constaté aucune amélioration au fil du temps. 10% de la population déclare présenter des symptomes à long terme. Dre Mona Nemer (@SciChefCan), conseillère scientifique en chef du Canada : "Même les cas bénins d'infection par le SRAS-CoV-2 risquent de se transformer en covid longue, et ces résultats suggèrent que la menace augmente en cas d'infections multiples.
https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75-006-x/2023001/article/00015-fra.htm
L'émulation scientifique et médicale autour du "COVID long" permet de (re)découvrir des phénomènes similaires dans d'autres infections, comme la grippe. «Il est tout à fait clair que la "grippe longue" est pire que la grippe, tout comme le Covid long est pire que le Covid», a déclaré le Dr ziyad Al-Aly, un épidémiologiste clinique de l’Université de Washington à Saint-Louis, dans le Missouri, qui a dirigé la recherche. Il a été motivé pour étudier le phénomène après avoir observé l'ampleur des maladies de longue durée rencontrées par les personnes qui se sont rétablies de Covid. « Il y a cinq ans, il ne me serait pas venu à l'idée d’examiner la possibilité d’une « longue grippe ». Mais l'une des principales leçons que nous avons apprises de cette pandémie est qu'un virus dont nous pensions tous initialement qu'il ne pourrait que causer de maladies graves laisse des millions de personnes atteintes de Covid longu, a-t-il déclaré. « Nous nous sommes demandé si cela pourrait se produire avec d’autres choses. Cela pourrait-il se produire avec la grippe, par exemple?»
Plus de la moitié des américains qui guérissent d'une infection Covid ont des symmptômes qui durent jusqu'à 3 ans.
https://tinyurl.com/54xuebr7 https://www.foxnews.com/health/over-half-people-get-covid-have-lingering-symptoms-3-years-study-finds
Le virus persiste dans le sang des années après l'infection. "Le SARS-CoV-2, le virus responsable du COVID-19, peut rester dans le corps humain longtemps après la disparition de l'infection initiale, des fragments étant retrouvés dans le sang jusqu'à 14 mois et dans les tissus pendant plus de 2 ans."
« Si des millions de personnes sont infectées, des millions de personnes seront iaffectées par le COVID Long . Il s'agit d'un problème national permanent et grave qui pèsera sur l'économie, sur le système d'assurance santé et qui sera tragique pour les gens ». -Dr Ezekiel Emanuel, oncologue, bioéthicien et professeur à l'université de Pennsylvanie.
Revue de synthèse de 2023 sur le COVID Long, effets et mécanismes :
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Des statistiques sur la population Canadienne révèlent que le pourcentage d'adultes présentant des symptômes à long terme augmente avec le nombre d'infections à la COVID-19 (15% pour une infection, 35 à 40% pour 3 infections). Dre Mona Nemer, conseillère scientifique en chef du Canada : "Même les cas bénins d'infection par le SRAS-CoV-2 risquent de se transformer en covid longue, et ces résultats suggèrent que la menace augmente en cas d'infections multiples.
https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75-006-x/2023001/article/00015-fra.htm
Article du New York Time article : quel est le risque d'infections répétées au covid-19 ?
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Une infection par le SARS-CoV-2 augmente le risque de maladie neurodégénérative, et devrait être considéré comme un facteur de risque de la maladie d'Alzheimer, bien que la distinction entre cause et accelération de la maladie manque encore de clarté
https://www.thelancet.com/journals/laneur/article/PIIS1474-4422(24)00178-9/abstract
Les enfants exposés au COVID-19 in utero risquent un retard neurodéveloppemental. «Plus de 50 % des nourrissons exposés au SRAS-CoV-2 présentaient des scores ASQ-3 inférieurs à la limite attendue, avec environ la moitié classée avec un retard de développement neurodéveloppemental, principalement à 4 et 12 mois», écrivent les auteurs.
https://www.cidrap.umn.edu/covid-19/study-shows-infants-exposed-covid-utero-risk-developmental-delay
«Ces résultats démontrent de manière robuste un ralentissement cognitif sévère et généralisé chez les personnes atteintes de Covid long.»
https://medrxiv.org/content/10.1101/2023.12.03.23299331v1 https://www.thelancet.com/journals/eclinm/article/PIIS2589-5370(24)00013-0/fulltext
Le risque d'apparition d'une nouvelle démence après un cas de Covid chez les adultes plus âgés (60 ans et plus), d'après une revue systématique de 11 études par rapport à des témoins, est accru de ~60% ; après un cas de Covid sévère, le risque est multiplié par 17 ; il se manifeste à 6 mois.
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=4716751 (preprint)
2 importantes études de cohortes prospectives sur les déficits cognitifs liés au Long Covid viennent d'être publiées. Le chercheur et médecin Eric Topol les résume :
https://erictopol.substack.com/p/long-covid-and-cognitive-deficits
Un nombre croissante d'études nous montrent que le COVID a un impact conséquent sur le cerveau, y compris sur le QI.
Photo d'une "explosion de neurone" attribuée à une infection su Sars-Cov2
Une vaste étude sur le Covid long en Corée du Sud et au Japon montre une augmentation prononcée du syndrome de Guillain-Barré, du déficit cognitif, de l'insomnie, des troubles anxieux, de l'encéphalite, de l'accident vasculaire cérébral ischémique et des troubles de l'humeur. Réduit par la vaccination.
Une nouvelle étude (controversée) démontre que les jeunes atteints d'un COVID19 léger présentent des lésions cérébrales persistantes. L'étude est controversée parce qu'elle a commencé avec des jeunes gens en bonne santé et les a ensuite inoculés (infectés) avec le COVID. L'objectif était de tester l'impact sur le cerveau. Tous les participants COVID+ présentaient une maladie légère ou asymptomatique. Bien qu'aucun n'ait fait état de plaintes subjectives persistantes, le groupe COVID+ « a obtenu de moins bons résultats sur une mesure de la cognition globale que les volontaires qui ne présentaient pas de charge virale soutenue. Ce déficit a persisté jusqu'à un an après l'inoculation... pour les cas infectés légers, toute normalisation des changements cognitifs observés est au mieux graduelle... Les domaines cognitifs les plus sensibles sont la mémoire immédiate et différée, ainsi que les fonctions exécutives ».
https://www.thelancet.com/journals/eclinm/article/PIIS2589-5370(24)00421-8/fulltext
Après une infection, le COVID laisse derrière lui des substances chimiques qui peuvent persister dans l'organisme pendant au moins un an, réduisant ainsi la capacité du cerveau à réguler l'inflammation. C'est peut-être ce qui explique les brouillards cérébraux.
https://scitechdaily.com/the-invisible-damage-how-covid-rewires-our-brains/
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De vastes études de suivi montrent que les personnes atteintes de COVID ont vu augmenter leur risque de complications cardiaques, y compris les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et les arythmies. Ceux-ci peuvent survenir même chez les personnes présentant des symptômes légers ou chez les personnes jeunes et actives. https://www.heartandstroke.ca/articles/coronavirus-heart-disease-and-stroke
La fibrine « se lie à la protéine de pointe du SRAS-COV-2 », formant des caillots qui « entraînent une thrombo-inflammation systémique et une neuropathologie », et ce, « indépendamment d'une infection active ».
https://www.nature.com/articles/s41586-024-07873-4 Explications : https://readwise.io/reader/shared/01j6e493r53anare7prqh9e6r2/
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La COVID-19 provoque le renouvellement et le vieillissement des cellules immunitaires responsables de la réponse à d’autres agents pathogènes. Ces cellules ont une capacité de renouvellement limitée, qui s'épuise lorsqu'elle est utilisée pour générer des cellules de lutte contre les maladies. Le COVID-19 active largement ces cellules et donc les vieillit. Les cellules T naives sont relativement indifférenciées, et la stimulation les amènera plus rapidement à la différenciation terminale et réduira en même temps leur capacité prolifative. Des études suggèrent également que le SRAS-COV-2 provoque une apoptose cellulaire (mort cellulaire programmée) de certains lymphocytes T dans le système immunitaire.
Une grande étude américaine a montré un risque plus élevé de bronchiolite et d'infection par le virus respiratoire syncytial (VRS) après une infection par le COVID-19.
https://cabrioles.substack.com/p/quest-ce-qui-a-alimente-la-vague
"L'infection par le COVID-19 a plusieurs effets très préoccupants sur le système immunitaire qui pourraient facilement conduire à favoriser d'autres agents pathogènes et à aggraver les conséquences des réinfections par le COVID-19. Ce dysfonctionnement ou vieillissement du système immunitaire est au moins l'un des scénarios les plus probables expliquant les récentes vagues de maladies comme le VRS, la grippe, le streptocoque A et d'autres infections. En revanche, la dette immunitaire n'est pas considérée comme une explication viable, car l'augmentation de ces maladies se poursuit dans les pays qui ont déjà connu des flambées la saison dernière et voient l'immunité diminuer pour bon nombre de ces maladies. Une autre préoccupation sérieuse à ce stade est que les infections répétées par le COVID-19 pourraient conduire à l'épuisement des cellules T CD8+ cytotoxiques, ce qui pourrait avoir des effets en aval sur d'autres maladies comme les cancers, car les cellules T jouent un rôle essentiel dans la limitation de la prolifération tumorale et il a été démontré qu'elles peuvent se différencier et devenir dysfonctionnelles."
https://cabrioles.substack.com/p/covid-19-et-dysregulation-immunitaire?publication_id=850442
Des fragments de virus SARS-CoV-2 peuvent se réassembler en complexes "zombie" (XenoAMP-dsDNA) et provoquer des réponses immunitaires majeures et stables, affectant des cellules saines, non infectées. Ce pĥénomène n'est pas observé dans le cas des coronavirus classiques causant les "coups de froid"
Dysrégulation persistante du complément du système immunitaire avec des signes de thrombo-inflammation, en cas de Long Covid actif.
Une étude de cohorte basée sur la population montre un risque accru de maladies auto-immunes après un COVID pendant au moins un an. Les chercheurs ont analysé une base de données de plus de 20 millions de personnesdiagnostiqués avec Covid au cours de la période 2020-21.
https://www.cidrap.umn.edu/covid-19/covid-tied-higher-risk-inflammatory-autoimmune-diseases-1-year.
Études observationnelles sur 10M de japonais.e.s et 10M de coréen.ne.s : Augmentation des risques de maladies rhumatismales d'origine autoimmune, telles que la polyarthride rhumatoïde et certaines formes de lupus
https://www.medpagetoday.com/rheumatology/generalrheumatology/109000 https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M23-1831
Une vidéo très pédagogique couvrant ces deux études :
Une discussion des points communs entre COVID et SIDA. « Le sida causé par le VIH met environ 10 à 15 ans à se manifester, l'infection initiale étant généralement à peine perceptible... Dans le cas du SRAS-CoV-2, l'immunodéficience se développe dans les semaines et les mois qui suivent l'infection... Il n'existe aucun « remède » aux dommages causés par le SRAS-CoV-2, y compris le dérèglement immunitaire. »
Chez ~100 survivants non vaccinés du COVID19 en 2020, les chercheurs ont constaté une baisse des cellules immunitaires et des anticorps du #SarsCoV2. Ils concluent qu'un système immunitaire endommagé peut expliquer certaines manifestations du Covid Long.
https://www.cidrap.umn.edu/covid-19/study-covid-can-trigger-changes-immune-system-may-underlie-persistent-symptoms https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/all.16210
"Certaines conséquences à long terme du COVID-19 pourraient être liées aux dommages causés au système immunitaire et à la maturation et/ou l'émigration apparemment réduites des cellules immunitaires de la moelle osseuse ».
Diminution différentielle des taux d'anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2, des cellules immunitaires innées et adaptatives, et changement des taux de cytokines sériques Th1/inflammatoires vers Th2, longtemps après la première injection de COVID-19. Le COVID19 entraîne une réduction à long terme des cellules immunitaires innées et adaptatives, associé à un profil de cytokines sériques Th2. Ceci pourrait fournir un mécanisme immunologique pour les séquelles à long terme après COVID-19.
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Un essai randomisé, en double aveugle, contrôle versus placebo, montre que moduler le microbiome intestinal est efficace pour soulager les symptômes du Covid Long.
https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(23)00685-0/fulltext
Le microbiome intestinal semble être un facteur permettant de prédire le risque de COVID long
https://www.cell.com/cell-host-microbe/abstract/S1931-3128(24)00122-7
« Il existe des preuves considérables et de plus en plus nombreuses que les complications gastro-intestinales du COVID long sont fréquentes. Dans une vaste méta-analyse portant sur 14 études et incluant 296 487 patients, des symptômes gastro-intestinaux étaient présents chez 22 % des personnes souffrant de COVID long »
https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/mr-2024-0030/html
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Le Covid provoque des naissances prématurées (< 32 semaines de gestation). La vaccination prévient cet effet, apparemment de manière spectaculaire
Une infection au SARS-CoV-2 pourrait-elle causer des cancers ? On estime que les infections virales en général sont responsables de 15 à 20% des cas de cancer dans le monde. "Nous ne comprenons pas encore très bien ce virus, donc je ne peux que spéculer sur son influence sur le cancer en attendant les résultats de cette étude. Mais nous savons qu'il cause une inflammation chronique, ce qui crée une situation favorable à davantage de mutations qui s'accumulent dans différentes cellules, et celles qui prolifèrent peuvent devenir cancéreuses". Akiko Iwasaki, professeur à la Yale School of Medicine
Comment Covid peut provoquer une hyperglycémie prolongée (diabète de type 2) et comment la vaccination protège
Le microbiome intestinal semble être un facteur permettant de prédire le risque de COVID long
https://www.cell.com/cell-host-microbe/abstract/S1931-3128(24)00122-7
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En France, l'évolution de la pandémie est suivie via l'analyse de la présence de virus dans les eaux usées. Ces résultats peuvent être consultés en "temps réel" (par pas d'une semaine) ici :
Contrairement à la croyance commune, l'évolution du virus va vers davantage de dangerosité et de contagiosité.
https://www.cell.com/action/showPdf?pii=S0092-8674%2823%2901400-9
Le SARS-CoV-2 n'est pas à court d'espace évolutif. L'évolution des variants ne ralentit pas. L'apparition de mutations permettant l'échappement immunitaire est toujours aussi probable.
https://threadreaderapp.com/thread/1801997622376354200.html https://media.zeroes.ca/media_attachments/files/112/624/453/362/925/196/original/d09a4c8743364ad1.png
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Le COVID se transmet en respirant l'air contaminé par une autre personne. Il suffit que celle-ci respire dans la même pièce que vous. C'est encore pire si elle tousse, parle, chante, ou pratique un exercice physique (tout ce qui augmente l'activité respiratoire) mais la respiration suffit.https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)00869-2/fulltext?ref=vc.ru https://www.bmj.com/content/378/bmj.o1929 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/joim.13326 https://academic.oup.com/cid/article/74/10/1722/6343417
Ferretti et al. étudient la corrélation entre la quantité de temps passé avec une personne infectée, en fonction des situations (famille, travail) avec la probabilité de développer infection. Un score à haut risque résulte de la vie dans le même foyer qu'une personne infectieuse. Une brève rencontre à une distance de 2 mètres pendant 15 minutes, le seuil de contact «pertinent» défini dans la recherche manuelle des contacts pendant la pandémie de COVID-19 dans la plupart des pays, aboutit à un faible score de risque.
https://www.nature.com/articles/d41586-023-04063-6 https://www.annualreviews.org/content/journals/10.1146/annurev-fluid-060220-113712
«La contagiosité des aérosols de SRAS-CoV-2 exhalés est suffisante pour transmettre le covid-19 en quelques minutes» «Ce temps peut être aussi court que 6 min lorsqu'un individu hautement infectieux pénètre dans la pièce ou seulement 1 min si la personne infectée a déjà été dans la pièce suffisamment longtemps pour que la concentration de virus dans l'air atteigne la saturation.»
Un guide militant mais rigoureux avec des vidéos très pédagogiques pour comprendre et visualiser l'aérosolisation du Covid-19
https://cabrioles.substack.com/p/comprendre-et-visualiser-laerosolisation
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Les seules méthodes efficaces pour éviter la contagion collective sont les masques (FPP2 ou plus), le renouvellement ou la filtration de l'air intérieur, l'isolement des contaminé.es. Toutes ces mesures permettent également la protection individuelle, à laquelle il faut évidemment ajouter la vaccination.
Un outil permettant de calculer le risque de contagion pour un lieu ou un évènement donné, en fonction des mesures appliquées. Outil développé par un panel international d'experts mandatés par l'OMS.
https://partnersplatform.who.int/aria https://iris.who.int/handle/10665/376346
Guide du Collectif Casper pour la réduction des risques de transmission
La vaccination des enfants permet une protection modérée contre le le covid long (35 à 42%)
La vaccination des mères enceintes n'a pas d'effet négatifs détectables sur le bébé. En revanche, elle diminue les risques pour le bébé d'avoir des hémorragies cérébrales, des encéphélopathies hypoxy-ischémiques, et le risque de décès. Etude sur 94000 grossesses.
Parmi les 67 millions de personnes au Royaume-Uni, les conséquences de l'absence de vaccin Covid, en particulier chez les adultes plus âgés (75 ans et plus) : L'absence d'une injection présente un risque similaire de Covid grave que l'absence des 4 injections (2,7 contre 3,1 fois, respectivement), ce qui met en évidence l'affaiblissement de l'immunité.
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(23)02467-4/fulltext
Protection vaccinale élevée contre le Covid modéré et sévère chez les enfants et les adolescents tout au long de la pandémie, avec un risque plus faible de complications cardiaques dans le groupe vacciné pendant les périodes Omicron.
Des scientifiques et médecins qui étudient le COVID disebt qu'ils continuent à se protéger du COVID et à porter le masque, et expliquent pourquoi
https://aus.social/@DenisCOVIDinfoguy/111604132349988991 https://www.youtube.com/watch?v=rMt6ZV-hHSE
Une revue de la littérature révèle de nombreuses études observationnelles de haute qualité démontrant l'association de l'utilisation des masques faciaux dans la communauté et des obligation de masques avec une réduction de la propagation du SARS-CoV-2. Des données robustes étayent l'utilisation de masques faciaux dans les lieux partagés pour réduire la transmission du SARS-CoV-2 et devraient éclairer les réponses futures aux épidémies et pandémies causées par les virus respiratoires.
https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2811136
Revue systématique sur l'efficacité des masques (ils sont efficaces, les N95/FFP2 sou supérieurs ont à prévilégier, mais les masques n'épargnent pas de pratiquer les autres mesures de prévention.
https://www.ingentaconnect.com/content/ben/iddt/2023/00000023/00000008/art00004
Pour choisir un filtre, si un compromis est nécessaire, mieux vaut viser un grand CADR (quantité d'air nettoyé) qu'une finesse de filtration importante.
un critère important pour éviter les infections dans les locaux partagés est d'atteindre un objectif spécifique de renouvellement de l'air par heure (ACH). Une cible efficace semble être 6 à 12 ACH.
Etude de l'interaction complexe entre le temps, la densité virale dans l'air et la filtration, en examinant comment la durée d'exposition et la concentration des particules virales influencent l'efficacité des mesures préventives. On voit comme les masques et la filtration modifient les risques.
https://airsupportproject.com/interplay-of-time-viral-density-and-filtration/
"That a pure atmosphere is necessary to preserve health I need not attempt to prove by reasoning; it is a thruth universally known and acknowledged." Thomas Tredgold in 1824. Depuis 200 ans, des calculs ont été effectués pour définir la ventilation nécessaire dans les locaux partagés.
More information on History section of https://nousaerons.fr/benchmark/ https://docs.google.com/spreadsheets/d/1I5slGR5S__B8SKvKf1cWGpIXGFfQUnKM4aTNbK9LUnQ/edit#gid=0
Un programme du gouvernement Néo-Zélandais, visant à améliorer l'environnement scolaire via le monitoring des classes, dont le CO2 pour évaluer la qualité de la ventilation et des risques de contagion.
https://www.education.govt.nz/our-work/changes-in-education/te-haratau/
Une réflexion des autorités américaines sur l'amélioration de l'aération dans les bâtiments publics et en particulier les écoles
https://www.usgbc.org/articles/optimizing-school-efficiency-and-iaq-through-commissioning
Il existe des standards de conception des bâtiments accueillant du public, et de leur système de ventilation, visant à diminuer les risques de contamination virale :
La mauvaise qualité de l'air et une ventilation insuffisante ont largement contribué à la propagation de Covid. Quelles leçons en tirer ?
Utilité de la mesure du CO2 comme proxi du risque de contagion, avec et sans masque :
« 40 % des enfants sont encore infectieux après une résolution des symptômes » « Ces résultats encouragent la prise en compte des mesures de prévention et de contrôle des infections pendant une période allant jusqu'à 10 jours après l'apparition des symptômes afin de réduire le risque de transmission résiduel autour des populations vulnérables ou immunodéprimées »
Une étude indiquant quand il est le plus efficace de se tester, l'évolution temporelle de la charge virale après l'apparition des premiers symptômes, et les stratégies d'isolement optimales :
Comment bien interpréter un test négatif (en résumé, un autotest négatif n'est pas fiable, tout test positif est fiable à 99%)
https://toot.aquilenet.fr/@arra/112579767243232787 https://x.com/clean_air_club_/status/1796017532693827791 https://virus.sucks/pluslife_en/ https://web.archive.org/web/20231017215248/https://www.fda.gov/media/172392/download https://clinicaltrials.gov/study/NCT06141824 https://www.frontiersin.org/journals/public-health/articles/10.3389/fpubh.2022.976423/full
3 spots publicitaires du NHS (Système de santé du Royaume Uni) sur la prévention de la contamination par l'air au COVID-19
https://www.youtube.com/watch?v=HoQdh0WpeFA https://www.youtube.com/watch?v=pyzQobylHkc https://www.youtube.com/watch?v=jglK_W5t7yM
Des infographies du journal El Pais ("Le Monde" espagnol), en anglais et espagnol :
Podcast du professeur Eric Topol couvre de nombreux aspects sur la qualité de l'air intérieur et les manières d'éviter qu'elle affecte notre santé (y compris les bénéfices d'évitements des polluants) Disponible en video, audio, et transcription écrite.
https://erictopol.substack.com/p/joseph-allen-the-pivotal-importance
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La couverture journalistique globale du COVID est au mieux, extrèmement partielle et erronée, et dans l'ensemble, positivement mensongère
https://www.thegauntlet.news/p/how-the-press-manufactured-consent
Une interview de médecin couvrant correctement et clairement la plupart des sujets, mais ne donnant pas de sources
"Travailler sur le Covid Long m'a appris à devenir un meilleur journaliste", par Ed Yong "En tant que journaliste scientifique, j'ai écrit sur de nombreux sujets au cours de ma carrière. Aucun ne m'a autant affecté que le Covid Long. Aucun n'a changé ma vision de ce que le journalisme peut faire et de comment il peut le faire de manière aussi profonde."
https://cabrioles.substack.com/p/travailler-sur-le-covid-long-ma-appris
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Why Democrats should do more on COVID
https://newrepublic.com/article/177849/biden-democrats-covid-pandemic-2024
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« Le déni est un mécanisme de défense puissant, généralement inconscient, qui protège les individus des réalités inconfortables ou pénibles. En refoulant des faits ou des expériences objectives - en particulier ceux qui provoquent la peur ou l'anxiété - les gens peuvent maintenir un sentiment de stabilité face à des menaces écrasantes ».
Une formidable recension des connaissances sur le COVID, régulièrement mise à jour, en Français, faite avec rigueur par une universitaire : https://intempestive.net/autodefensesanitaire-fr#transmission
Le site de l'Association de Réduction des Risques Aéroportés https://associationarra.wordpress.com/
Une revue d'actualités sur le COVID, par l'autrice américaine Violet Blue (en anglais) : https://www.patreon.com/collection/1160?view=expanded
L'association Winslow Santé Publique invitait, le 19 janvier 2024, Nicolas Huot et Michaela Muller-Trutwin pour parler de leur étude menée au sein de l'institut Pasteur sur la persistance virale du SARS-Cov-2 dans les macrophages des poumons https://youtube.com/watch?v=8JMviWkEG7o&feature=shared
Une audition du Sénat Américain sur le Covid long, le traitement des patients et la recherche sur le sujet https://www.help.senate.gov/hearings/addressing-long-covid-advancing-research-and-improving-patient-care
Une interview de David Putrino, l'un des plus grands chercheurs au monde sur les covids longs. Les points forts :
- l'âge médian des patients atteints de covid long dans sa clinique (Mount Sinai) est de 38 ans
- la persistance virale est indiscutable
- Ne pas contracter le covid reste le seul moyen de prévenir le covid long. https://vimeo.com/909202273
Une revue de synthèse scientifique sur les effets du Covid Long sur les enfants : https://publications.aap.org/pediatrics/article/doi/10.1542/peds.2023-062570/196606/Postacute-Sequelae-of-SARS-CoV-2-in-Children?autologincheck=redirected
Campagne de prévention contre le Covid de l'association Winslow Santé Publique https://www.youtube.com/watch?v=iH3Ocv3Gt80
Une revue de synthèse scientifique de l'étendue des effets du COVID connus en juillet 22024. https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/mr-2024-0030/html#j_mr-2024-0030_ref_007
Une synthèse en français par ActUp Paris. https://www.actupparis.org/2024/07/15/65-millions-de-covid-long-et-ca-continue-un-apercu-de-la-recherche-covid-apres-4-ans-et-demi-de-pandemie/